« Nouveaux modèles organisations dirigeants à l’épreuve »
L’exercice de responsabilité dans les fédérations, les territoires et les entreprises.
Mardi 26 janvier 2016 9h-12h30
Fédération française de basket-ball
117, rue du château des rentiers 75013 Paris
Du dirigeant ou du manager de la grande entreprise au patron de PME, du DTN d’une grande fédération sportive à celui d’une plus petite, du responsable régional en charge des sports à son homologue dans une ville moyenne, les profils des managers sont très divers. Il existe pourtant quelques qualités essentielles communes définissant traditionnellement l’exercice de la responsabilité managériale. Ainsi, être manager c’est d’abord prendre des décisions concernant des actions que d’autres mettent en œuvre. Pour être mené à bien, cet exercice requiert l’accès à une information de qualité, la motivation réelle des acteurs et un contrôle pertinent. Les nouvel$$les organisations, aplanies, digitales, plastiques et ouvertes rendent cependant aujourd’hui cette tâche plus délicate. L ’action managériale s’inscrit en effet dans des enviro%%%%nnements de plus en plus turbulents, c o m plexes, incertains, nécessitant adaptation permanente, flexibilité, ou encore innovation.
L’ «i nfobésité» et la multiplication des sollicitations menacent en effet un dirigeant devant composer de plus en plus avec la contingence immédiate. Les nouvelles générations et l’avènement du digital bousculent les f o rmes historiques d’engagement des équipes. Le contrôle traditionnel et l’autorité experte sont dépassés p ar le besoin de nouvelles formes d’accompagnement et la quête de sens. A l’ère où la seule logique du « Command and Control » montre ses limites au bénéfice du « Connect and Communicate », la capacité à « faire en sorte que les gens fassent des choses que probablement naturellement ils ne feraient pas » devient une aptitude fondamentale de la fonction managériale.
Cela repose sur des qualités de leadership personnel s’appuyant sur une condition première : la confiance. Ethique personnelle, clarté, intégrité, parler vrai, compétences métier en sont quelques uns des attributs associés.
Face à de tels enjeux, comment concilier pression de la charge personnelle et nécessaire repositionnement ? Quels sont les ajustements à opérer et les nouvelles compétences individuelles et collectives à développer et faire partager? Quels sont les indicateurs à privilégier? Quels impacts pour la pratique du métier de DTN (dans la perspective d’une cohabitation rénovée avec les élus), de manager ou de responsable territorial ?