« Accueillir un Grand Evénement Sportif International,
une stratégie vraiment gagnante pour les fédérations et leurs partenaires ? »

De la clarté du projet à sa mesure et à l’accompagnement de ses retombées, un parcours semé d’embûches…!    

Avec la participation exceptionnelle de
M. Jean-Lou Charon,
Président de la FF Golf,
organisatrice de la 42ème Ryder Cup au Golf National

Mardi 17 septembre 2019 – 9h/12h30
FF Golf
Salle Brassie
68, rue Anatole France
92 300 Levallois (M° Anatole France)

 

Il y a un an, du 28 au 30 septembre 2018, la France et Le Golf National à Saint-Quentin en Yvelines (78) accueillaient la 42ème Ryder Cup, remportée par l’équipe européenne. Selon les premières études liées à la mesure des retombées de cet événement, celui-ci a rassemblé plus de 270 000 spectateurs provenant de 90 pays, généré un impact économique direct de 60,4 millions d’euro et bénéficié d’une exposition médiatique internationale très forte dont le pays et notamment Paris et sa région ont tiré avantage. Beaucoup de points favorables qui devraient contribuer au développement fédéral encore plus efficace pour les années à venir.

 

Ces dernières années fédérations et territoires ont multiplié les dossiers de candidatures pour accueillir les Grands Evénements Sportifs Internationaux (GESI) dans l’espoir de favoriser retombées économiques, développement de la pratique, exposition internationale et attractivité, et performance sportive (« home advantage»). Notre pays a en effet accueilli depuis 2015 plus de 30 grands évènements internationaux avec des fortunes économiques et sportives « diverses » pour les fédérations concernées ! L’essor récent des candidatures conjointes accentuant le constat.

Au moment où les fédérations sportives, dans un contexte de rigueur et de désengagement de la puissance publique, questionnent leurs modèles de développement, quelles sont les conditions à réunir pour réduire les risques associés à de telles ambitions, et comment faire émerger de nouvelles propositions de valeur durables pour l’ensemble des acteurs de leur écosystème autour de ces événements ?

Au-delà des enjeux de diplomatie sportive ou d’exposition personnelle, le prix à payer, -souvent sur plusieurs années-, n’est-il pas devenu trop élevé au regard des retombées et bénéfices réels retirés ? Qu’attendent les entreprises partenaires et les territoires engagés aux côtés des fédérations ? En quête plus affirmée de ROI, de valorisation d’un patrimoine ou d’équipements, de leviers économiques et sociaux, les contreparties attendues et affichées s’affirment plus fortement dorénavant en période contrainte incitant, de façon plus responsable, les opérateurs sportifs à davantage de rigueur, d’engagement personnel, de mobilisation collective et de professionnalisme pour déployer au mieux de tels projets auxquels les fédérations doivent survivre.

Si pour les entreprises, une stratégie de sponsoring peut répondre à un enjeu d’affichage et de notoriété auprès de cibles de mieux en mieux qualifiées, et au-delà des logiques citoyennes l’objectif n’est-il pas davantage de transformer plus efficacement le fan en client potentiel aux côtés des fédérations ?

Au regard du pari à relever, quelle confiance accordée aux méthodes d’évaluation ex-ante et post-ante utilisées aujourd’hui pour opérer la mise en œuvre d’une stratégie de développement sérieuse et efficace, et garantir un héritage réaliste et porteur de sens pour toutes les parties prenantes ?  Peut-on réellement prévoir en amont les retombées de l’accueil d’un événement pour orienter la décision d’engagement ou de candidature ?

S’il est vrai que les Grands Evénements Sportifs Internationaux participent souvent à la cohésion nationale au regard de l’engouement populaire parfois associé (cf. dernière Coupe du monde de football féminin), au développement des équipements voire à l’aménagement et à la valorisation de certains territoires, comment garantir des effets de levier réels pour tous les acteurs concernés à fortiori au moment où l’Etat se veut moins dispendieux ? Quelle mobilisation et contreparties envisagées avec les partenaires économiques, les clubs, les licenciés, les territoires, les sportifs et même les pratiquants ?

La fédération peut-elle (doit-elle?) inscrire l’accueil d’un GESI comme un actif stratégique vecteur de croissance et capitaliser dessus pour cautionner de façon crédible et suffisante aujourd’hui son développement, celui de ses équipes et de ses acteurs territoriaux ?

A quelques mois d’une échéance olympique majeure à l’issue de laquelle s’engagera la mise en place d’une mandature fédérale historique et dérégulée, à très forts enjeux pour de nombreux dirigeants, clubs, licenciés et même pratiquants, quelles opportunités et limites représentent les grands événements et les héritages associés à déployer ? Dans un rapport de 2014, la DIGES* alertait déjà sur les conditions d’évaluation des GESI en rappelant « qu’Il apparaissait nécessaire de compléter la mesure d’impact économique par une étude de l’utilité sociale et de l’impact environnemental d’un GESI, afin d’en appréhender l’ensemble des externalités », responsabilisant les opérateurs sportifs au-delà de la seule équation économique immédiate déjà délicate ?

Pour éclairer de façon pratique cet enjeu, et aider fédérations, territoires, entreprises et bénévoles à s’engager de façon plus précise, plus efficace et plus responsable dans le cadre des prochains grands événements nous vous invitons à partager avec le Président de la FF Golf Jean-Lou Charon, qui nous livrera un retour d’expériences unique et privilégié autour de l’organisation historique de la 42ème Ryder Cup en France et de ses retombées.

Il nous fera ainsi partager les conditions de déploiement du projet dans sa fédération, la vision stratégique initiale et son évolution, les bénéfices retirés et les effets de levier encore attendus pour les équipes, les clubs, les territoires et les partenaires associés. Ce décryptage à la fois stratégique et opérationnel offrira des grilles de lecture uniques à tous ceux qui souhaitent s’investir ou optimiser leur développement au travers d’un grand événement. Tout en échangeant avec les participants présents, le président Charon nous livrera en effet aussi bien les conditions de succès à réunir que les risques à maîtriser pour tirer au mieux avantage avec ses équipes et l’ensemble de ses partenaires d’un investissement événementiel souvent perçu de prime abord comme une opportunité mais susceptible de se transformer rapidement, en l’absence de précautions, en pari hasardeux pour toutes les parties prenantes  !

*Délégation Interministérielle aux Grands Evénements Sportifs (dirigée actuellement par M. Jean Castex, président de l’Agence Nationale du Sport)

Pour des raisons d’organisation, confirmez‐nous donc rapidement votre présence sur notre Eventbrite (nombre de places limité).  Une confirmation vous sera adressée en retour .

 

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