« Redonner du souffle aux clubs associatifs.
Vers de nouvelles et nécessaires logiques collaboratives entre blocs communaux et fédérations pour accompagner leur développement ?
»

 

Mardi 25 juin 2024 9h/11h

En visio conférence Zoom

Le député Eric Woerth vient de remettre son rapport sur « La décentralisation, le temps de la confiance » au Président de la République. Parmi les 51 propositions, la proposition n°11 confirme le rôle de chef de file du bloc communal en matière de sport, notamment pour la gestion des infrastructures sportives.

En parallèle à cette réflexion engagée par les acteurs politiques quant au réajustement de la compétence partagée autour du sport, de nombreuses fédérations d’engagent dans l’élaboration et le déploiement de leur prochain PSF en l’adossant aux orientations des différents PST établis dans le cadre des Conférences régionales du sport. Cette double approche –verticale et horizontale- a vocation à rééclairer l’engagement des fédérations au plus près des territoires et des clubs au travers de la mise en œuvre de nombreuses politiques publiques tout en interrogeant le rôle et la logique coopérative de développement de ces derniers localement.

En même temps que se profile la prise en charge de l’accueil supplémentaire attendu des pratiquants pour la rentrée prochaine post JOP, et que les clubs sont confrontés à une mise en tension de leurs activités toujours plus forte (encadrement, créneaux, bénévolat, concurrence privée, …), comment les territoires et les fédérations peuvent-ils durablement leur redonner du souffle ?

Si de nombreux efforts en direction des QPV et des ZRR ont été engagés pour démocratiser la pratique auprès de tous, le modèle historique de développement du club semble devoir être revisité. Les clubs doivent-ils/peuvent-ils ainsi devenir des gestionnaires d’équipements sportifs pour sanctuariser au mieux les créneaux et repenser leur logique économique ? Comment affirmer l’asset social, éducatif et compétitif face une demande qui mute, plus conviviale, plus consommatrice, plus nature et plus en quête d’une pratique libre et autonome ? Quelles complémentarités bâtir entre acteurs privés et clubs associatifs pour répondre au développement nécessaire du club « hors les murs » en allant d’une demande soutenue mais éparse ? Enfin comment fédérations, clubs et territoires doivent-elles repenser leurs logiques collaboratives pour accueillir au mieux tous les publics et leurs attentes plurielles ?

Alors que les conférences régionales éclairent plus ou moins facilement aux côtés des conférences des financeurs les priorités sportives et autres politiques publiques à privilégier pour ces prochaines années, et que les fédérations planchent sur les orientations à venir de leur PSF pour la prochaine olympiade en intégrant au mieux la diversité des approches et des moyens mobilisables par les territoires, comment acteurs de terrain appréhendent-ils le virage post 2024 ?

 

De nombreuses expérimentations ont déjà été déployées avec les clubs de rugby, de tennis, de basket-ball, de tennis de table ou encore de badminton parmi d’autres au plus près des territoires. L’implémentation des 2 plans 5000 équipements ont également contribué à repenser les logiques de coopération pour les équipements de proximité, et dans les QPV et ZRR notamment. Les équipements structurants étant très peu concernés malgré des besoins restant conséquents.
Certaines de ces expérimentations ont fait évoluer l’asset sportif vers une proposition de valeur résolument plus locale et sociale, d’autres organisant l’acculturation digitale des clubs en les aidant à mieux repérer les communautés de pratiquants organisant spontanément leur activité via les réseaux sociaux. Enfin les territoires eux-mêmes ne s’engagent pas tous avec la même énergie, ni les mêmes moyens rendant délicates l’application homogène des stratégies fédérales impulsées par les élus dans leur PSF. Pour ajuster le tir, ne doit-on pas alors revoir la modularité des initiatives ou encore le rôle et l’action des comités départementaux, échelon local moins politique et plus proche de la réalité opérationnelle des dirigeants et bénévoles confrontés à cet enjeu et à la réalité d’un bloc communal de plus en plus contraint financièrement ?
La loi de mars 2022, invitant notamment partout les clubs à voter le prochain scrutin de liste lors des AG électives programmées partout d’ici décembre 2024 après les jeux, devrait probablement influencer bon nombre de fédérations à questionner également l’évolution possible de leur gouvernance autour de cet enjeu et de ses conséquences.
Pour éclairer de façon opérationnelle la réalité des réponses apportées par les clubs aux côtés des territoires pour accompagner au mieux la prise en charge de l’évolution de la demande de pratique, nous vous invitons à échanger avec plusieurs clubs et collectivités territoriales nommés et récompensés lors des précédentes éditions des Trophées Sport & Management. Parmi les points abordés, la perception concrète de leur action sur leur territoire dans les mois et années à venir, et le plan d’action bâti avec leur commune ou leur agglomération pour accompagner la rentrée post JOP…
Des témoignages probablement utiles pour des fédérations invitées à réinvestir plus fortement, plus précisément, et surtout plus efficacement l’ancrage et le développement local des clubs…

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